On peut vous aider ?
Yann, dirigeant de Défiplanet’, et Thierry, du Center Parcs Le Bois aux Daims, nous ont confié leurs projets et leurs ambitions pour l’avenir des deux parcs : découvrez-les !
Bonjour, je m’appelle Yann Decker et je suis membre de la direction du groupe Vos Destinations Nature, dont font partie les parcs Défiplanet’, la Vallée des Singes, le Cormenier et le Parc de la Belle. Mon rôle est d’assurer la direction communication et marketing ainsi que la gestion des relations clients dans le but d’attirer des visiteurs sur l’ensemble des sites.
Bonjour, je suis Thierry Decorps, je suis directeur général du Center Parcs Le Bois aux Daims, situé à Morton, dans la Vienne. Après une carrière réalisée à l’international dans les secteurs de l’hôtellerie et des parcs à thème – dont Disney Universal jusqu’en 2019 – je m’occupe aujourd’hui de la gestion, des opérations et des activités de ce vaste parc de 264 ha.
Yann : Défiplanet’ est un parc de 50 ha situé à 20 min au sud-est de Poitiers. Il a la particularité de regrouper trois métiers en un même lieu, à savoir :
Le parc possède 600 couchages insolites parfaitement adaptés pour des séjours en famille. S’ajoutent à cela trois points de restauration : une brasserie, un snack et La Plancha des Farfadets, où les clients se restaurent en semi-autonomie autour d’une plancha.
Chez Défiplanet’, les résidents du village ainsi que les personnes extérieures peuvent bénéficier de notre offre d’activités physiques, de détente et de plein air (balade à cheval, accrobranche, tir à l’arc, mini-golf, chasse au trésor…).
Le parc dispose d’une licence d’agence de voyages, qui nous permet d’organiser tout type d’événements à Défiplanet’ comme ailleurs. Nous couvrons entre 600 et 700 événements chaque année.
Thierry : Le domaine du Bois aux Daims est devenu en 2015 le 6e Center Parcs de France. Il doit son succès à sa thématique unique promouvant la rencontre avec des animaux de la forêt. L’idée est partie d’une alliance entre Gérard Brémond, président du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, et du cinéaste Jacques Perrin d’héberger les animaux du film Les Saisons au sein du parc.
Daims, oiseaux et renards s’offrent aux regards ébahis des résidents en plein cœur de la forêt. Le domaine compte 809 couchages pouvant accueillir de 2 à 12 personnes, dont 9 maisons dans les arbres. On y retrouve toute l’offre traditionnelle des Center Parcs (restaurants, boutiques, parc aquatique Aqua Mundo) avec quelques spécificités, dont un aquarium sous-marin ludique, une ferme pédagogique, la Ferme du Poitou et un centre de séminaire.
Yann : Dans mes activités de dirigeant, j’ai aussi pour mission le développement des sociétés, en proposant des axes de nouveauté. Nous avons à ce jour trois projets à l’étude, qui sont :
Thierry : Il est important de considérer les nouveaux comportements de nos clients. Depuis la crise pandémique, les gens souhaitent passer des vacances modernes, authentiques, utiles, reposantes, instructives pour passer plus de temps avec leur famille en extérieur.
Pour répondre à cette culture de l’immédiateté, nous travaillons – en complément des activités déjà en adéquation avec la demande – à l’élaboration d’animations de plein air, comme l’installation de ruches avec la participation d’un producteur local pour permettre une immersion dans le monde de l’agriculture.
Il existe aussi une forte demande de la part de nos clients de formats expérientiels, à laquelle nous souhaitons répondre par des visites des infrastructures et des activités bien-être comme le yoga ou le tai-chi.
Yann : Nous voyons l’avenir de Défiplanet’ assez sereinement pour plusieurs raisons. Nous avons remarqué que la crise sanitaire a amplifié l’identité nature et le besoin de reconnexion que nous proposons sur chacun de nos sites. En témoignent nos chiffres de fréquentation record atteints ces derniers mois. Les visiteurs souhaitent un retour aux sources et la philosophie du parc se marie exactement à ce besoin.
Thierry : Le domaine du Bois aux Daims séduit beaucoup les vacanciers, car il répond à une demande croissante de bien-être et de grand espace. C’est pourquoi nous voyons un avenir brillant pour le parc, tout en continuant à concevoir une expérience à impact local positif. C’est-à-dire offrir des vacances participatives, tournées vers la protection de l’environnement.
La diminution de la durée des séjours des résidents nous amène également à plus de flexibilité. Nous avons ainsi varié le plus possible les activités afin que les familles puissent profiter au maximum du temps qu’elles se sont accordées.
Yann : Le confinement implique d’abord tout un processus d’annulation, de report et de communication vers les visiteurs. La seconde difficulté est celle du management : il n’est pas simple de reprendre le rythme habituel de travail après 7 mois de fermeture. Certains de nos collaborateurs se sont même reconvertis.
La crise et les lois qui en ont découlées ont transformé nos métiers, vendeurs de plaisir et de détente, et nous devons nous y adapter rapidement.
Thierry : La crise est survenue brutalement. Nous devions donc organiser une fermeture adéquate et sécurisée pour nos clients et nos collaborateurs. Sur site, la gestion des espaces verts et des animaux a évidemment été maintenue.
Notre principal challenge a été de maintenir le lien avec nos collaborateurs. Nous avons donc créé des newsletters, en renforçant les échanges bilatéraux sur les plateformes numériques telles que Facebook, WhatsApp, Teams et via la création d’un site web pour donner régulièrement des nouvelles.
Un système de rotation du staff a été instauré pour s’assurer que tout le monde puisse revenir aisément sur place. Tout a également été mis en œuvre pour rassurer nos clients lors de la réouverture.
Yann : Ce qui est amusant, c’est de s’imaginer 15 ans en arrière, lorsque nous n’étions que trois, et d’observer que nous sommes aujourd’hui plus d’une centaine derrière cette incroyable aventure.
Une autre anecdote intrigante dans mon métier est le fait qu’il faille trouver une limite entre laisser le choix aux visiteurs de revenir totalement aux sources (absence de WIFI, omniprésence des animaux) sans sacrifier son confort quotidien. Il existe encore un certain paradoxe à ce besoin de nature et de bien-être !
Thierry : Avant de signer mon contrat il y a un an et demi, j’ai pris beaucoup de plaisir à me mettre dans la peau d’un client et j’ai passé des vacances extraordinaires au domaine du Bois aux Daims. En plus d’un réveil magique avec les daims, j’ai fortement apprécié l’implication du personnel et la qualité des services.
Finalement, ce sont les collaborateurs qui sont les meilleurs ambassadeurs de la marque, tant ils se consacrent au bonheur des résidents. Je ne peux qu’exprimer ma fierté de travailler chaque jour à leurs côtés !
Un grand merci à Yann et Thierry !
Tous deux réfléchissent chaque jour aux besoins des visiteurs pour rendre l’expérience au sein de leur parc la plus mémorable possible.
Article recommandé par : Crédit Agricole Centre Loire
Crédits photos :
© Défiplanet’ © La Nouvelle République © Center Parcs du Bois aux Daims
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