On peut vous aider ?
Le parc Mini-Châteaux d’Amboise vous invite à vivre un moment familial entre culture et loisirs, avec de nombreuses activités. Petits et grands vont adorer. Suivez le guide !
Bonjour, je m’appelle Maxime Le Ligne, j’ai 29 ans et je suis jardinier au château du Rivau depuis 3 ans. Je m’occupe des circuits d’arrosage, de la maintenance et je surveille les potentielles fuites à corriger sur le vaste parc du Rivau. Nous sommes une petite équipe de 4 personnes très polyvalentes et nos tâches se complètent.
Même s’il n’y a pas vraiment de journée type, tous les matins, madame Laigneau, propriétaire du château, nous fait un compte-rendu des tâches à réaliser dans les jardins. Chacun des membres de notre équipe a une mission qui lui est propre. Nous nous divisons et nous sécurisons en premier lieu le site d’éventuelles branches fragilisées avant l’ouverture du site à 10 h.
Je suis également en charge des cinq ruches présentes dans le parc avec l’aide d’un apiculteur : c’est vraiment passionnant.
Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais ce lieu de travail est particulièrement merveilleux et je n’ai pas à me plaindre ! Je pourrais me lasser au fil du temps, mais je prends le recul nécessaire pour garder à l’esprit que cet endroit est magique. D’une manière ou d’une autre, les visiteurs nous le rappellent forcément.
Depuis quelques jours, nous finalisons le jardin des plantes comestibles, qui était autrefois une parcelle non exploitée du château. Il s’agit de six carrés composés de plantes comestibles, dont la plupart serviront au restaurant de l’édifice et pour lesquels je me suis amusé à créer l’ensemble des circuits d’irrigation. Il y aura prochainement une grande table assortie de trois bacs de plantes aromatiques.
Ce jardin est accessible depuis peu au public, tous les jours de 10 h à 19 h.
J’apprécie beaucoup la phase créative de mon métier, qui me permet d’exprimer mes idées : créer de nouveaux circuits d’irrigation, mais aussi tailler certaines plantes comme les rosiers. Au début, ça ne me plaisait pas, mais j’ai appris à les apprécier et les visiteurs complimentent facilement la qualité des 375 variétés de rosiers du Rivau.
Cela demande plus de réflexion qu’une simple taille de haie, tout comme nos arbres fruitiers tels que les pommiers et pruniers. Voir les arbres en fruits est signe que notre travail a été bien réalisé !
Je ressens l’émerveillement des visiteurs comme l’accomplissement de mon travail
Étant donné que nous sommes déjà fermés 6 mois de l’année, cela n’a pas été un grand bouleversement, d’autant plus que le télétravail est impossible pour nous.
J’ai surtout ressenti beaucoup de frustration à ne plus pouvoir profiter de la pause déjeuner avec mes collègues ou lorsque nous avons appris le décalage de la date de réouverture, qui annonce chaque année l’augmentation de notre effectif. Nous avons l’habitude d’accueillir des stagiaires et renforts chaque début de saison et cela rythme beaucoup nos journées.
Je me souviens d’une matinée tout simplement féérique…
Une journée d’hiver, nous bêchions le potager dans un calme total, la brume s’était peu à peu installée, nous avions le château comme tableau en arrière-plan et le Duo des fleurs de l’opéra Lakmé de Léo Delibes en fond sonore. Ce fut un moment exquis, qui nous rappelle à quel point l’ambiance apaisée du château en hiver peut contraster avec l’ambiance animée de l’été.
Un grand merci à Maxime Le Ligne !
Maxime a un métier passionnant et vous invite à découvrir les jardins du château du Rivau tous les jours, de 10 h à 19 h.
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Crédits photos :
© Manfred Heyde, © Boussole Voyageuse, © Patrick Giraud, © DD, © Christophe Gaye, © Marie Moreau