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Sublimées par les pinceaux de grands artistes comme Léonard de Vinci ou Raphaël et les plumes de grands auteurs comme Ronsard ou d’Aubigné, les femmes de la Renaissance devaient leur charme à divers soins. Découvrons ensemble les secrets de leur beauté légendaire…
Beauté, élégance, culture, art… Nous sommes à la Renaissance !
Entre les XVe et XVIe siècles, la cour était marquée par l’apparence corporelle, qui reflétait les identités sociales de chacun.
Chaque siècle était caractérisé par des modes vestimentaires, mais aussi des pratiques cosmétiques visant à préserver la beauté des femmes.
Le mouvement littéraire des grands recueils de secrets (secreti en italien) traduisait cet engouement pour la cosmétologie, plus particulièrement en Italie et à Venise, carrefour principal des grandes routes commerciales entre l’Orient et l’Europe. Les recueils de Secreti traitaient de la beauté féminine et des codes qui la constituaient.
Parcourons ensemble ces livres de beauté pour comprendre les standards de l’époque…
Chevelure dorée et ondulée, yeux foncés, peau claire, joues et lèvres vermeilles, poitrine petite mais ronde, visage ovale et grand front, traits en douceur, taille de guêpe et jambes fines….
Voilà le portrait du canon de beauté à la Renaissance !
Catherine Sforza, Diane de Poitiers, Cassandre Salviati, Lucrèce Borgia, Simonetta Vespucci et Mona Lisa faisaient partie des reines de beauté qui faisaient battre le cœur de nombreux hommes.
Les secreti permettaient aux femmes de concocter leurs propres savons, laits, poudres, huiles parfumées, masques (pour blanchir les rides ou dissimuler les taches de rousseur), etc. La cosmétologie était bel et bien au cœur du quotidien des femmes de l’époque.
Certaines recettes de beauté utilisaient des ingrédients que l’on n’aurait même plus idée d’utiliser aujourd’hui, comme de la poudre à canon ou encore de la céruse, un pigment blanc toxique pour blanchir la peau.
On appliquait sur le visage cette poudre blanche et on fonçait les joues avec du rouge (fabriqué avec du rouge carmin et de la craie de Briançon). Ainsi les imperfections étaient gommées et les pommettes marquées.
À cette époque, les mouches (pastilles de tissus permettant de dissimuler les boutons) venaient également agrémenter les visages.
Dans l’ensemble des recettes de beauté de l’époque, on retrouve un grand nombre d’ingrédients toujours utilisés aujourd’hui : miel, vinaigre, citron, sel fin, pierre d’alun…
Recette de masque par Catherine Sforza
Mélanger une cuillère à soupe de farine de froment avec un blanc d’œuf battu en neige ainsi qu’une cuillère à café de miel d’acacia. Appliquer sur le visage, garder 15-20 minutes et rincer à l’eau tiède.
On retrouve également une recette de teinture pour cacher les cheveux blancs ou éclaircir les cheveux jusqu’au fameux blond tant apprécié à l’époque.
Pour cela, les femmes enduisaient leurs cheveux de décolorant à base d’urine fermentée, de cendre, de soufre ou de citron avant de laisser sécher au soleil !
Les bains au lait d’ânesse et à l’eau de pluie froide étaient également fortement appréciés pour préserver la beauté.
Autant de pratiques et de recettes pour coller avec les standards de beauté de l’époque. Et vous, quelle est votre préférée ?
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