Voici un voyage à la découverte du Val de Loire à Vélo, un périple qui nous emmènera aujourd’hui de Tours à Langeais en passant par Villandry…
Le voyage débute par un itinéraire de 32,4 kilomètres à vélo à partir de Tours dans l’Indre-et-Loire, qui emmènera les cyclotouristes à Langeais, en passant par le château de Villandry … Pour une escale de quelques minutes ou pour une visite plus détaillée, voici nos suggestions…
Vieux-Tours et le musée des Beaux-Arts
Le Vieux-Tours est le quartier le plus touristique de Tours et situé dans l’hypercentre de la ville. Il est connu pour accueillir la place Plumereau, plus belle place de France pour boire l’apéro, ainsi que ses maisons à colombages qui sont des maisons médiévales. Le quartier étant proche de l’université François-Rabelais, et étant située entre la rue Colbert et de la rue du grand marché, il a une activité sociale et économique très élevée, ce qui fait de lui un quartier à la fois historique et étudiant.
Il a servie de référence, avec le Vieux Lyon, pour la création de la loi Malraux en 1962, loi protégeant le patrimoine et facilitant la restauration immobilière. La place Plumereau, centre du quartier, vous permettra de vous asseoir en terrasse au sein des nombreux restaurants et bars qui la composent, très prisés des touristes et étudiants. Le tout au regard des maisons à colombages inscrites aux monuments historiques datant du XVe siècle. Pour un verre, un plat, ou juste une marche durant cette 7ème étape, c’est le lieu idéal pour se détendre.
Musée des Beaux Arts de Tours
Lui aussi situé dans le Vieux Tours, le Musée des Beaux-Arts de Tours est installée dans l’ancien palais épiscopal de la ville, juste à côté de la cathédrale Saint Gatien. Avec une collection de peintures de qualité et d’une diversité importante, vous découvrirez aussi ce monument qui est un ancien archevêché classé aux monuments historiques depuis 1983.
La visite du musée commence par son entrée et son jardin à la française qui s’étend devant le palais, de petite taille mais très bien élaboré. Avant d’atteindre ces jardins, vous passerez devant le centenaire cèdre du Liban qui abrite la cour. En face du palais et à une dizaine de mètres du cèdre, vous trouverez un autre bâtiment contenant une chose assez surprenante : un éléphant empaillé. Ce dernier, nommé Fritz, a été tué le 10 juin 1902 car il est devenu fou lors d’une parade du cirque “Barnum & Bailey” dans les rues de Tours. Offert à la ville par le cirque, sa dépouille sera naturalisée à Nantes et Fritz reviendra à Tours par bateau sur la Loire, puis immédiatement hébergé dans le musée des Beaux-Arts.
Jardin botanique de Tours
En quittant le centre-ville de Tours, direction l’Ouest et Langeais, vous passerez par le Jardin botanique de Tours en face de l’hôpital Bretonneau. Implanté sur une ancienne zone traversée par le ruisseau Sainte-Anne, qui reliait la Loire et le Cher et alimentait les douves du château de Plessis-lès-Tours.
Créé entre 1831 et 1843, le jardin est un lieu de “promenade incontournable” naturellement riche et dédié à la botanique mais aussi aux animaux. Tout comme le musée des Beaux-Arts, vous arriverez à l’entrée du Jardin devant l’arbre le plus remarquable : le gingko. Arbre aux quarante écus, cet arbre âgé de plus de 150 ans fait partie de la grande collection d’arbres du Jardin botanique qui fait de lui un jardin de référence en France.
Entre les arbres et les plantes, vous trouverez l’espace animalier, comprenant des wallabies, des flamants roses et mêmes des tortues ! Nous vous conseillons d’aller faire un tour vers les serres de collections appelées “Biodivers” et vers l’Orangerie. Ces endroits vous feront découvrir les plantes du monde tropical, comme les herbes géantes. Il est ensuite l’heure de quitter Tours pour rejoindre Langeais, mais n’oubliez pas de prendre une photo avec les petits wallabies…
Château de Villandry
Entre Tours et Langeais, vous prendrez la route vers Villandry et ses somptueux jardins. Le château de Villandry fait partie des plus beaux châteaux de la Loire, son architecture est typique de l’époque Renaissance. Situé à 15 kilomètres à l’Ouest de Tours, il est surtout connu pour ses six jardins. Son donjon, restauré par Joachim Carvallo, domine le potager décoratif d’1 hectare, le jardin d’ornement planté de haut buis, le jardin d’eau de type “classique”, le jardin du soleil créé en 2008, le labyrinthe de charmilles et le jardin des simples d’inspiration médiévale.
Le château est réputé pour être le lieu où, en 1189, le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt vint devant Philippe Auguste, roi de France, reconnaître sa défaite. Malheureusement il ne reste plus rien de cette ancienne forteresse, si ce n’est les fondations et le donjon qui se trouve derrière la cour d’honneur, car Jean le Breton, propriétaire en 1532, la fit raser pour construire l’actuel château. Jean, Ministre des Finances de François Ier, acheva en 1536 le château de Villandry ce qui fait de lui le dernier des grands châteaux de la Loire à l’époque de la Renaissance.
Joachim Carvallo, médecin et mécène bourgeois d’origine espagnole, sauva le château Villandry qui était au XXe siècle sur le point d’être démoli. C’est grâce à lui que la château revit de son architecture Renaissance et que les jardins sont si bien réalisés. Il y installa notamment de nombreuses collections de tableaux de maîtres espagnols. Pour construire les jardins de style Renaissance toujours présents en accord avec le château, il a du raser les jardins à l’anglaise d’époque. Il repose depuis le 15 mars 1936 au sein du caveau seigneurial de l’église de Villandry, construite grâce à Jean le Breton en 1532. Enfin, les jardins de Villandry sont un des rares lieux en France à être ouverts tous les jours et toute l’année, seules les horaires changent.
Avant de reprendre vos vélos pour rejoindre la ville de Langeais, n’oubliez pas de passer par la boutique du château, de nombreux objets souvenirs vous seront proposés… Enfin pour vous aider, voici enfin un itinéraire possible en suivant les points d’intérêts cités. Bonne route !
Crédits Photos : Thierry de Villepin (Wikimédia Commons), Casper Moller (Wikimédia Commons), Liné (Wikimédia Commons), Jean-Christopher BENOIST (Wikimédia Commons),
